Vous avez parfois mal au dos ?
C’est le cas de 80% de la population. Souvent, l’IRM, le scanner ou la radio ne détectent rien pouvant expliquer ces douleurs. Alors d’où viennent-elles ?
Mal de dos non spécifique, dorsalgie chronique idiopathique, douleur de dos commune, voilà l’affection la plus répandue au monde. Les études récentes menées en Amérique et en Europe ont prouvé que son origine est le fascia thoraco-lombaire.
Le fascia thoraco-lombaire est une large bande de tissu conjonctif reliant les hanches aux épaules en passant par les vertèbres. Il est en continuité avec le fascia nucal et donne insertion à de nombreux muscles (trapèzes, érecteurs du rachis, intercostaux, carrés des lombes, obliques, grands glutéaux, etc.) et ligaments (interépineux, supra-épineux, sacro-tubéraux). La continuité mécanique entre jambes et cou via le fascia thoraco-lombaire a été mise en évidence en mesurant la mobilité cervicale d’un sujet, qui s’étire ensuite la jambe. En reprenant la mesure juste après, on constate que l’amplitude cervicale s’est améliorée.
L’échographie permet de voir la capacité de glissement des couches des fascias. Lors des tests alors que le dos est en mouvement, on a pu déterminer que les personnes souffrant de maux de dos non spécifiques ont une capacité de glissement sur seulement 50% de la longueur de leur fascia thoraco-lombaire, au lieu de 75% chez ceux qui ne souffrent pas.
Les mauvaises postures, le stress, la sédentarité causent une production trop importante de collagène et trop faible d’acide hyaluronique qui enraidissent et épaississent le fascia. Les fascias sont des tissus densément innervés, alors les adhérences, l’inflammation et les tensions envoient un signal fort au cerveau, dont résulte le mal de dos, qui peut mener à une perte fonctionnelle en pinçant un muscle, un nerf…
Quelles solutions pour rendre sa mobilité au fascia thoraco-lombaire ?
-Les études montrent que l’exercice physique et les étirements stoppent la surproduction de collagène et relâchent la tension du fascia thoraco-lombaire.
-La structure spongieuse des fascias constitue un réservoir d’eau. Boire suffisamment lui évite de devenir rugueux et cassant.
-Les thérapies manuelles comme l’ostéopathie et la fasciathérapie. Les techniques manuelles permettent de réorienter les fibres de collagène et de défaire les adhérences et tensions fasciales, pour que les fascias retrouvent leur souplesse et leur possibilité de glissement optimales.
Solène Chevrier
Ostéopathe D.O. / Praticienne TNC / Aromathérapeute
1428, Chemin de Chambly
Longueuil Québec
J4J 3X3
438-889-3110